Gitans et Gens du Voyage

Nous commençons et terminons nos prières par un beau signe de la croix

En 2010, le thème de la croix nous a accompagnés et nous a permis avec sainte Bernadette de mieux comprendre le sens de ce geste.
Pour nous aider à voir la croix avec un regard renouvelé, cliquer sur l'image ci-contre, et suivez le lien vous y verrez comment les croix sont apparues dans nos campagnes , nos villages et nos villes et ce qu'elles veulent signifier ou nous rappeler.

 

A l'occasion des fêtes de Toussaint
Sonti (jeune père de famille) a proposé les deux prières qui suivent

Arrêtons de ne regarder que le mal et la souffrance de ce monde. Bien sûr qu’il ne faut pas les oublier mais essayons de nous rendre compte du merveilleux don de la vie. Chaque jour passé sans problème où l’on évite un malheur. Combien de fois a-t-on évité le pire en prenant une direction plutôt qu’une autre, ou en décidant de rester plutôt que d’y aller ! Et si on a évité le pire, est-ce vraiment le hasard ou est-ce qu’on a été guidés par une force venue du ciel ?

Et toutes ces opérations et ces naissances qui se terminent sans encombre. Tous ces soulagements en apprenant que c’était moins grave que prévu. Tous ces gens merveilleux qui se battent pour un monde meilleur et qui sont au service des plus faibles en leur donnant tout leur temps et leur amour. Tous ces rires d’enfants qui grandissent dans la joie et sans violence.

Toutes les recherches en médecine qui conduisent vers un vaccin. Tous ces gens qui ont faim et soif et qui pouvoir avoir un repas. Toutes ces guérisons que même les plus grands médecins ne peuvent expliquer… est-ce vraiment le hasard ou l’amour que Dieu nous a offert en nous donnant son Fils unique ?
Est-ce le hasard ou est-ce la sagesse de l’Esprit Saint qui nous fait prendre les bonnes décisions, qui fait qu’on trouve le besoin d’aider les gens en difficultés, qui nous fait aimer d’un amour si puissant que ni la distance, le temps et même la mort ne pourra nous faire oublier les gens qu’on aime ?
Bien sûr que le mal, la violence et la souffrance existent mais même si on ne les comprend pas toujours, retenons tous ces actes de solidarité de paix et d’amour que Dieu nous a donné.

Amen


SEIGNEUR ENTENDS les prières et les cris de douleur qui montent vers Toi.
Pourquoi tant de souffrance et de différences sur la terre ? Ceux qui ont tout et qui ne savent pas comment combler leurs vies ? et ceux qui n’ont rien et luttent chaque jour pour survivre. Seigneur pourquoi tant de violence dans ce monde, ceux qui font des attentats en croyant t’honorer, ceux qui maltraitent les enfants, ceux qui font la guerre et qui se déchirent pour l’orgueil et la fierté, ceux qui tuent et violent impunément.

Seigneur, mets dans leurs cœurs l’amour que Marie avait tant donné devant son Fils crucifié. Faites qu’ils dissocient le bien et le mal, et qu’ils se rendent compte des atrocités de leurs actes.
Seigneur, pourquoi la maladie et les accidents, ceux qui sont à l’agonie sur leur lit et qui pleurent de douleur, ceux qui se sont retrouvés infirmes après un accident et qui n’ont plus envie de vivre, ceux qui accompagnent les malades et qui leur donnent tout leur soutien et leur amour, ceux qui ont perdu un être cher et qui ont du mal à retrouver le goût de vivre. Seigneur apporte-leur le soulagement, le courage de se battre et l’espoir de guérison.

A tous ceux qui traversent une période difficile, que le Seigneur et tous les saints vous accompagne tout au long de votre combat.

Amen

Prière universelle St Girons Toussaint 2011

  • Pour que nous arrêtions de ne regarder que le mal et la souffrance de ce monde (sans l’oublier). Pour que nous essayions de nous rendre compte du merveilleux don de la vie chaque jour passé sans problème. Prions le Seigneur
  • Pour tous ces gens malheureux qui se battent pour un monde meilleur et qui sont au service des plus faibles en leur donnant de leur temps et de leur amour. Prions le Seigneur
  • Pour chacun de nous, que le Seigneur nous aide à continuer à aimer les autres, à leur rendre service. Prions le Seigneur

Je suis bohémien, un pauvre voyageur...

Je suis bohémien, un pauvre voyageur.
Ma caravane est mon monastère,
je fais de mon cœur le lieu de ma prière.
Je ne possède pas d'habits élégants:
Dieu dit que le corps est plus beau
que le vêtement.
Je ne me soucie pas de la nourriture de demain:
le Notre Père demande le pain quotidien.
J'amasse pour mon âme une tirelire d'amour;
elle est à Dieu, elle sera ouverte un jour.
Mon cœur ne convoite pas de grands biens;
son gros appétit est d'aimer bien son prochain.
Ma roulotte est petite,
bien plus qu'une maisonnette:
mais Toi, Seigneur,
Tu n'avais pas où reposer ta tête.
Les policiers viennent souvent me contrôler.
Je leur souris, Seigneur:
ces hommes font leur métier.
Je rempaille des chaises
et je vends des paniers.
Des gens moqueurs m'insultent avec grossièreté:
je veux T'aimer, Seigneur,
jusqu'à leur pardonner.
Dans le calme, la nuit tombe peu à peu.
Pour Te prier, Seigneur,
j'allume un petit feu.
Pieusement j'ouvre tes  Évangiles.
Je goûte à ta paix comme une brebis docile.
Sois béni, Dieu d'Amour:
Je sais que tu m'aimes,
et que Tu m'aimeras toujours.


Michaïl
(publié dans la revue Vermeil juillet 1988)


Un très beau texte de Retcha (Michel Robin)
à lire, à télécharger

Dans leurs habits humbles et leurs sandalettes, elle passent inaperçues...

Dans leurs habits humbles et leurs sandalettes, elle passent inaperçues.
Pourtant parcourant le monde, on les trouve chez les plus démunis.
Avec leur foi profonde, elles réunissent les plus meurtris.
Avec leurs actes de tous les jours elles réjouissent les pauvres et les sans abris.
Avec leur paroles d'Amour elles réconcilient les plus aigris.
Sur notre chemin nous avons trouvé ces petites sœurs au cœur plein d'amour et rempli d'Esprit.

Monica (en pensant aux petites sœurs)


« Notre Père » en langue manouche « Je vous salure Marie » en langue manouche
MaroDat foun o bolébèn
Tiro lap té vèl brindjédo
Tour kontirépèn té vèlo
Tour vila té vèli kèrdi
Ap i poup ar an o bolépèn
Dé mèndé ko divès
Tsaïré mèngué maré zindi
Ar tzaïra kol dé prasa mèn
Riké mèn kaï hi darènès
Lé mèn vri foun o schlèrtèbèn.
Amèn
Latcho divès Maria
Latcho divès, Maria, pardo raïlépen.
Ou Dével hi touva
Hal haïligui marchal
ou tchélé djouvia
Ou Jésus tour tikno, nénirémen.
Pétré mengué pour hi douk qué craa
Achkané oun i chtounda fun maro mépéren.
Amen

 

Jésus, une proximité s’est installée entre toi et moi qui me donne l’impression de pouvoir te parler et de te toucher. La joie que j’éprouve quand je te prie est plus forte que tous les plaisirs du monde : cette puissance et ce calme absolu que je ressens me transpercent au plus profond de mon âme. Une sérénité m’envahit et je me sens vidé de toutes mes peurs , de tous mes soucis comme si le temps s’est arrêté. Ces quelques minutes que je passe à te prier me procurent tellement de bien que je ressens le besoin de plus en plus fort de ne pas te décevoir et de suivre ton chemin. Je sais que des fois je pèche en actes, en paroles et en pensée mais en toi je retrouve le pardon, l’amour et la confiance. Jésus, j’ai juste envie de te dire : « Je t’aime pour cette formidable joie que tu me donnes chaque jour. »
Sony