LE
GITAN QUI RIT
TOUT LE TEMPS Bécaud | |
Il
est né là-bas en Pologne, LE MANOUCHE Y avait du thé, mais y avait surtout des makrouts Tout à coup le manouche est monté sur
la scène Y avait là tous les prénoms qui finissent
en ID, "Farid" ! Y avait aussi des chiens qui mangeaient plus de viande Il a fait comme un pansement sur la misère C'était une épée qu'il avait, pas
une voix Il a dit aux mômes, "je vous fais une place A ces mots les mômes ont lâché les
ballons Y nous a fait l'océan, là sous notre nez Et dans un confort qu'on n'aurait pas osé Je peux te dire que depuis ce jour on raconte
Belle Quasimodo, Frollo & Phoebus Carmen
Je veux le corps des femmes Fille du feu Gitans
Paroles et Musique: M.Robin, C.Dumont 1956
Quand je vois passer un bateau Guy Bontempelli Salut Manouche
Quand tu t'es pointé sur la zone Salut l' gitan, Mario fait toujours le rémouleur, Salut l'gitan, T'as toujours ton sacré clébard, Salut l'gitan, Si tu r'tournes bientôt aux baumettes Salut l' gitan, MON AMOUREUX J'ten supplie mon papou si j'ramène un d'ces quatres T'en fait pas Papa, mon amoureux tu l'aim'ras Tu craignais que j'ramène un p'tit con-Chevignon T'en fait pas, Papa mon amoureux tu l'aim'ras Il est dernier en gym toujours prem ' en redac' T'en fait pas Papa mon amoureux tu l'aimeras T'en fait pas papa, mon amoureux tu l'aimeras
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LES GENS DU VOYAGE
Vicenta MONTO RAMIREZ
Le Tzigane
Paroles: Boris Vian. Musique: Janine Bertille 1959
© 1959 - Disque AZ
Ce soir-là
Il m'a dit mets ta robe dorée
Nous avons une fête à fêter
Mon amour souviens-toi
Ce soir-là
Ça faisait juste un an de passé
Trois cent soixante-cinq jours de juillet
Nous avons dansé.
Le Tzigane
Le champagne
J'étais grise
J'étais bien
Ce soir-là
La musique avait goût de bonheur
Je tenais près de moi sur mon cur
Mon unique amour
Mais la vie
Casse tout dans ses doigts maladroits
Les amours et les filles et les gars
Un jour il est parti
Et la vie
M'a menée vers le beau cabaret
Et l'orchestre était là qui jouait
Notre air de jadis
Le Tzigane
Le champagne
J'étais seule
J'ai pleuré
Et la nuit
M'a laissée sur le bord du trottoir
Et là j'ai attendu dans le noir
Le Tzigane
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Nicolas
Serge LAMA
Musique: Y.Gilbert
Nous étions Nicolas et moi
Assis au pied des caravanes
Pour faire prendre l'air à notre âme
En attendant d'aller chanter là-bas
Sur les tréteaux dressés pour ça
Les romanichels étaient là
Tout autour avec leurs gitanes
Ils avaient aussi des caravanes
Ils faisaient un grand cercle autour de nous
Ils avaient des enfants partout
Nicolas, Nicolas
Pourquoi n'avons-nous pas chanté
pour eux?
Nicolas, Nicolas
Ça les aurait rendus heureux
Tout à coup j'entends une voix
Qui s'écrie: "Planquez vos affaires!
Ils ont des gueules patibulaires
Ils ne me disent rien de bon ces gens
Laissez pas traîner votre argent"
Et pas plus Nicolas que moi
N'a osé relever la phrase
Perdus tous deux dans cette extase
Qui précède l'heure où l'on va chanter
Qui fait croire qu'on est fatigué
Nicolas, Nicolas
Pourquoi n'avons-nous pas chanté
pour eux?
Nicolas, Nicolas
Aujourd'hui je m'en veux un peu
Nous étions Nicolas et moi
Assis au pied des caravanes
En train de fumer nos Gitanes
Sans souci pour ces va-nu-pieds autour
Avec leurs yeux luisants d'amour
Nicolas, Nicolas
Pourquoi n'avons-nous pas chanté
pour eux?
Nicolas, Nicolas
Ils avaient de si pauvres yeux
Nicolas, Nicolas
Pourquoi n'avons-nous pas chanté
pour eux?
Nicolas, Nicolas
Puisqu'on est des gitans comme eux
Les gitans
Les Compagnons de la Chanson
Paroles: Pierre Cour. Musique: Hubert Giraud 1952
© Editions Do Ré Mi
autres interprètes: Dalida (1958)
D'où viens-tu gitan ?
Je viens de Bohême
D'où viens-tu gitan ?
Je viens d'Italie
Et toi, beau gitan ?
De l'Andalousie
Et toi, vieux gitan, d'où viens-tu ?
Je viens d'un pays qui n'existe plus...
{Refrain:}
Les chevaux rassemblés le long de la barrière
Le flanc gris de poussière
Le naseau écumant
Les gitans sont assis près de la flamme claire
Qui jette à la clairière
Leurs ombres de géants
Et dans la nuit monte un refrain bizarre
Et dans la nuit bat le cur des guitares
C'est le chant des errants qui n'ont pas de frontière
C'est l'ardente prière de la nuit des gitans
Où vas-tu gitan ?
Je vais en Bohême
Où vas-tu gitan ?
Revoir l'Italie
Et toi beau gitan ?
En Andalousie
Et toi vieux gitan mon ami ?
Je suis bien trop vieux, moi je reste ici...
{Refrain:}
Avant de repartir pour un nouveau voyage
Vers d'autres paysages
Sur des chemins mouvants
Laisse encor un instant vagabonder ton rêve
Avant que la nuit brève
Le réduise à néant
Chante, gitan, ton pays de Cocagne
Chante, gitan, ton château en Espagne
C'est le chant des errants qui n'ont pas de frontière
C'est l'ardente prière de la nuit des gitans
Le gitan et la fille
Edith Piaf
Paroles et Musique: Georges Moustaki
Le gitan dit à la fille :
"Qu'importe le prix de l'amour :
Pour toi, j'irai finir mes jours
Derrière les grilles.
J'irai piller les gens de la ville
Pour t'offrir une robe de satin.
Tu n'diras plus que j'suis un vaurien,
Un inutile...
Mes mains, tout à l'heure si fortes,
Seront plus douces que le bois
De la guitare qui joue pour toi
Devant ta porte..."
Le gitan dit à la fille :
"Qu'importe le prix de l'amour :
Pour toi, j'irai finir mes jours
Derrière le grilles.
J'irai tuer ceux qui te regardent
Quand le doux soleil du matin
Se glisse dans le creux de tes reins
Et s'y attarde...
Et là, je te dirai "Je t'aime"
Comme on dit le nom de Jésus.
Je le crierai dans la rue
Comme un blasphème..."
Le gitan a dit à la fille :
"Qu'importe le prix de l'amour :
Pour toi, j'irai finir mes jours
Derrière les grilles.
Autour de toi, je ferai l'ombre
Pour être le seul à te voir,
Pour être seul sous ton regard
Et m'y confondre...
Et quand la mort viendra défaire
Les chaînes forgées par l'amour,
Pour toi, j'irai finir mes jours
Au fond de la terre..."
Le Gitan
Daniel Guichard
Paroles et Musique: C.Assous, M.Jouveaux, D.Guichard
© 1983 Disque Kuklos corp
Il a un rire de voyou
Dans le fond des yeux : des amis
Il a le cur au bord des coups
Le Gitan, le Gitan,
Un peu renard, un peu loup
Il sort le jour ou bien la nuit
Ce qu'on dit de lui il s'en fout
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !
Il aurait pu être un grand matador
Un voleur de poules, un jeteur de sorts
Prendre une guitare, être musicien
Mais sa vie à lui elle est dans ses poings
Il ne sait pas d'où il vient
Mais il sait toujours où il va
Il a des milliers de cousins
Le Gitan, le Gitan,
Il a couru les chemins
Sainte-Marie ou Guernica
Pour venir dormir à Saint-Ouen
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !
Souvent je deviens : Gitan
Mon ciel est le sien : Gitan
Je suis comme lui : Gitan
J'ai plus de pays : Gitan
J'ai plus de maison : Gitan
Je n'ai plus de nom : Gitan
C'est toi qu'a raison : Gitan
Y a plein d'horizons !
Il a toujours l'air heureux
Les chagrins lui n'en veut pas
Il les jette au milieu d'un feu
Le Gitan, le Gitan,
L'amitié n'est pas un jeu
Quand il donne il ne reprend pas
Il sait couper son cur en deux
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !
Il aurait pu être un grand matador
Un voleur de poules un jeteur de sorts
Prendre une guitare, être musicien
Mais sa vie à lui elle est dans ses poings
Souvent je deviens : Gitan
Mon ciel est le sien : Gitan
Je suis comme lui : Gitan
J'ai plus de pays : Gitan
J'ai plus de maison : Gitan
Je n'ai plus de nom : Gitan
C'est toi qu'a raison : Gitan
Y a plein d'horizons !
Il a un rire de voyou
Dans le fond des yeux : des amis
Il a le cur au bord des coups
Le Gitan, le Gitan
Un peu renard, un peu loup
Il dort le jour ou bien la nuit
Ce qu'on dit de lui il s'en fout
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !
Il a le cur au bord des coups
Ce qu'on dit de lui il s'en fout
Le Gitan, le Gitan, que je connais pour toi !
Le manouche
Zebda
C'était la fête et comme à la maison
Dans le parking, toutes les familles... à raison
De 3 filles et de 18 garçons
Sont descendus, y avait des chaises
Et de toute façon...
Y avait du thé, mais y avait surtout des makrouts
Y avait surtout rien à raquer tu t'en doutes
Des cons auraient dit "là, tu les assistes"
Rien à foutre et allez ! Place à l'artiste
Tout à coup le manouche est monté sur la scène
Ici pas de cachet et pas plus de mécène
Et c'est en ramenant ses cheveux en arrière
Qu'il s'est mis à manger toute la scène entière
Y nous a pas fait latche
Et tout ça à la tchatche
Y nous a fait le match
Et nous a dit là ya tchi
Ah ! quel plaisir
Y avait là tous les prénoms qui finissent en ID, "Farid"
!
Et l'armada de ceux qu'avaient pas lu le Cid, "Hafid" !
Toute la faune qui taquine le tiercé
Et des millions de landaus qu'il fallait bercer
Y avait aussi des chiens qui mangeaient plus de viande
Mais des restes de ragoût presque à leur demande
Il a pris sa guitare et l'allure trop fière
Je vous dis pas ce qu'il a fait de nos ornières
Il a fait comme un pansement sur la misère
Sur le mal de crâne de l'Alka Seltzer
Comme les larmes sont jamais trop loin du rire
Il a mis au rez-de-chaussée quelques sourires
C'était une épée qu'il avait, pas une voix
Qui disait "de l'or" ! Pour ceux qui n'en ont pas
C'était pas une guitare au bout de ses doigts
Mais une méchante potence pour les rois
Il a dit aux mômes, "je vous fais une place
Vous serez tous premiers de la classe
Puis ça sera pas des classes mais des salons
Et sur ma tête ! Y aura pas un crayon"
A ces mots les mômes ont lâché les ballons
Les plus petits qu'étaient accrochés aux jupons
Ont dit "Oui !" Quand il a dit "la première leçon,
Sera comment faire cuire les hérissons"
Y nous a fait l'océan, là sous notre nez
Je vous le jure c'était pas du poisson pané
Et sur la plage, comme si on y était
Il a effacé les 300 jours de l'année
Et dans un confort qu'on n'aurait pas osé
Mieux qu'un fauteuil de la ligne Roset
Avec un français à couper à la hache
Il a dit "Libertad est un mensonge, qu'on le sache"
Je peux te dire que depuis ce jour on raconte
Que la misère et même le jour ont eu honte
D'avoir jeté des singes dans les cages
On a oublié qu'on habitait les étages...
Beau saxo
Léo Ferré
T'es comme un rossignol
A la voix d'goéland
Qui chante au music-hall
Qui fait danser les gens
T'es comme un baratin
Qui cause en mi bémol
T'es comme un' vieil' putain
Qui mont' qu'à l'entresol
Beau saxo
Beau saxo
T'es comme un arc-en-ciel
Sur l'harmonie du soir
T'es comme un maîtr' d'hôtel
Qui joue en blanc et noir
T'es comme un soprano
Qu'aurait vendu Callas
Et chant'rait comme un pot
Le prologue de Paillasse
Beau saxo
Beau saxo
T'es qu'un' chanson d'la nuit
Qui s'étire et qui rampe
Quand l'amour s'est blotti
Au fond d'un verr' de champ
T'es qu'un hautbois d'la grippe
Qu'a sa flûte en vitrine
Et quand tu fais la lippe
T'es l'violon d'Chaliapine
Beau saxo
Beau saxo
T'es comme un' maladie
Qu'on piqu'rait au boxon
Et qu'on gard' tout' la vie
Comme un' décoration
Vous êtes comm' les gitans
Vous les saxos, mes frères,
Vous cavalez tout l'temps
Sur l'octave des misères
Beaux saxos
Beaux saxos...
L'idiot
Hervé Vilard
Il volait des fromages
Aux gens de son village
Il volait pour se faire punir
Il donnait des bons points
En offrant des images
Il donnait pour se faire plaisir
Celui dont on disait
Il est moins que personne
Fils de gitan ou fils de rien
Sur le magnétophone
Il attend quelqu'un
Le p'tit con qui portait
Toutes les fleurs au cimetière
Simplement parce qu'il avait dit
Qu'il avait des cousins
Et cinq ou six grands pères
Oui je veux parler de celui
Qui riait de l'amour
En voyant les mariés
Lancer des dragées aux enfants
Il s'en moque toujours
Mais moi je sais qu'il ment
Il a les larmes aux yeux
Devant les cathédrales
Il a le cur en deux
Quand un enfant à mal
Et il ferme les yeux
Sur tous ses souvenirs
Pour mieux se faire mentir
Il n'a rien oublié
Il n'oubliera jamais
Les champs de blé ni les bleuets
Ce garçon plein d'histoire
Regardait les canards
S'envoler au bout des marais
Il ne dit jamais rien
Et quand il serre les poings
C'est seulement pour avoir moins peur
C'est comme s'il rattrapait
Un morceau du bonheur
Avec les larmes aux yeux
Devant les cathédrales
Avec le cur en deux
Quand un enfant à mal
Et il ferme ses yeux
Sur tous ses souvenirs
Pour mieux se faire mentir
Ecoutes-le chanter
Cet idiot du village
Ecoutes-le te dire Je t'Aime
Dire qu'il a mis trente ans
A être un enfant
Lis-moi dans la main Tzigane
Marie-José
Paroles: Henri Wernert. Musique: Jacques Fuller 1940
© 1940 Editions Présence
Le soir descend
Quel est ce passant
Là-bas qui vient ?
C'est un bohémien ;
Des gens m'ont dit qu'il dévoilait
De l'avenir, les mille et un secrets...
Holà... gitan
Auprès de moi, viens-t'en :
Révèle moi
Ce que tu vois
Lis-moi dans la main, Tzigane
Dis-moi quel est mon destin :
Richesse, honneurs,
Amour, bonheur,
Tous les rêves de mon cur
Lis-moi dans la main, Tzigane
Surtout, ne me cache rien :
De toi ce soir,
Je veux savoir
Si je dois garder l'espoir...
A l'idée que je vais tout connaître,
Je frémis de joie et de frayeur...
Lis-moi dans la main, Tzigane
Dis-moi quel est mon destin :
Richesse, honneurs,
Amour, bonheur,
Tous les rêves de mon cur
Je sens en moi,
Monter un émoi...
Ce n'est qu'un jeu,
Mais je tremble un peu,
Tu réfléchis bien longuement,
Me prédis-tu des joies ou des tourments ?
Il faut parler
Il faut me révéler
Tous les secrets
Que tu connais...
Lis-moi dans la main, Tzigane
Dis-moi quel est mon destin :
Richesse, honneurs,
Amour, bonheur,
Tous les rêves de mon cur
Lis-moi dans la main, Tzigane
Surtout, ne me cache rien :
De toi ce soir,
Je veux savoir
Si je dois garder l'espoir...
Soudain quel effroi sur ton visage !
Verrais-tu le signe du malheur...
Lis-moi dans la main, Tzigane
Dis-moi quel est mon destin ;
Tu vois, j'attends
Le cur battant...
Non ! ...
Ne parle pas !
Va t'en !
Lucas et moi
Clarisse Lavanant
Paroles et Musique: Clarisse Lavanant 2000
"Où c'est ailleurs ?"
© Creon Music
Lucas et moi on vit sous les toits
Et nos deux pièces valent bien vos F23
On n'achète pas notre histoire
Au mètre carré, notre amour en pourboire
Lucas et moi, on habite en hauteur
Et nos mille marches valent bien vos ascenceurs
Pas besoin de pass'port ni d'aérogare
On voyage au son des guitares
Lucas et moi, on rêe à huis clos
Et nos graffiti valent bien vos Picasso
On se partage certains soirs
Quelques brins d'herbe qui valent tous les cigares
Lucas et moi, on s'aimer rue des lilas
et ça vaut même le jardin que l'on n'a pas
Pas besoin de palaces pour voir le jour qui se couche
C'est beau la vie de manouche
Lucas et moi c'est pas la vie de d'château
Mais plus c'est petit et plus on se tient chaud
On n'achète par notre histoire
au mètre carré, notre amour en pourboire
Lucas et moi, on s'lach'ra pas la main
et votre hier vaut notre demain
On connaît qu'une loi, c'est
chacun pour l'autre
Et tant pis si ça n'est pas la vôtre
Lucas et moi, on vit sous les toits
Et nos deux pièces valent bien vos F23
Lucas et moi, on habite au septième
Et on se cogne la tête au ciel...
Lucas et moi, on vit sous les toits
Et nos deux pièces valent bien vos F23
Lucas et moi, on habite au septième
Et on se cogne la tête au ciel...
Dis moi lune d'argent
Mecano
Idiot qui ne comprend pas
La légend' qui comme ça
Dis qu'une gitane
Implora la lune
Jusqu'au lever du jour
Pleurant elle demandait
Un gitan qui voudrait
L'épouser par amour
Tu auras ton homme, femme brune,
Du ciel répondit la pleine lune,
Mais il faut me donner
Ton enfant le premier
Dès qu'il te sera né
Celle qui pour un homme
Son enfant immole,
Bien peu l'aurait aimé.
{Refrain:}
Lune tu veux être mère
Tu ne trouve pas l'amour
Qui exauce ta prière
Dis moi lune d'argent
Toi qui n'as pas de bras
Comment bercer l'enfant
Hijo de la luna.
D'un gitan cannelle
Naquit l'enfant
Tout comme l'hermine,
Il était blanc,
Ses prunelles grises
Pas couleur olive
Fils albinos de lune
Maudit sois tu, bâtard!
T'es la fils d'un gadjo
T'es le fils d'un blafard.
{Refrain}
Le gitan se croyant déshonoré
Couteau en main sa femme alla trouver,
L'enfant n'est pas de moi,
Tu m'as trompé, je vois!
A mort il l'a blessa
Et l'enfant dans ses bras
La colline il monta,
Là haut l'abandonna...
{Refrain}
Et les soirs où l'enfant joue et sourit,
de joie aussi la lune s'arrondit
Et lorsque l'enfant pleure
Elle décroît pour lui faire
Un berceau de lumière
Mon pot' le gitan
Yves Montand
Paroles: Jacques Verrières. Musique: Marc Heyral 1954
© 1954 - Editions Semi
autres interprètes: Mouloudji, Francis Lemarque
Mon pot' le gitan c'est un gars curieux
Une gueule toute noir, des carreaux tout bleus
Y reste des heures sans dire un seul mot
Assis près du poêle au fond du bistrot
C'gars-là une roulotte s'promène dans sa tête
Et quand elle voyage jamais ne s'arrête
Des tas d'paysages sortent de ses yeux
Mon pot' le gitan c'est un gars curieux
Mon pot' le gitan, c'est pas un marrant
Et dans notre bistrot personne le comprend
Comme tous ces gars-là il a sa guitare
Une guitare crasseuse qui vous colle le noir
Quand y s'met à jouer la vieille roulotte
Galope dans sa tête, les joueurs de belote
S'arrêtent et plus rien... on a mal en dedans
Mon pot' le gitan c'est pas un marrant
Mon pot' le gitan un jour est parti
Et Dieu seul sait où il ballade sa vie
Ce type là était un grand musicien
Ça j'en étais sûr, moi je l'sentais bien
Le tôlier m'a dit qu'on est venu l'chercher
Un grand music-hall voulait l'acheter
Mon pot' le gitan il a refusé
Un haussement d'épaules et il s'est taillé?
J'ai eu l'impression de perdre un ami
Et pourtant c'gars-là ne m'a jamais rien dit
Mais il m'a laissé un coin de sa roulotte
Et dans ma petite tête j'ai du rêve qui trotte
Sa drôle de musique en moi est restée
Quand je pense à lui, m'arrive de chanter
Toi sacré gitan qui sentait l'cafard
Au fond ta musique était pleine d'espoir.
Adolescence
Georges Moustaki
Je me souviens du temps où j'étais un poète
Je filais dans le vent sur ma motocyclette
Ma guitare sur le dos
Et la tête pleine de mots
Je m'arrêtais parfois pour cueillir une fleur
Pour cueillir une fille sur le bord d'un chemin
Ou bien lorsqu'il y avait une panne à mon moteur
Et puis je repartais un peu plus loin
Soleil ou mauvais temps c'était toujours la fête
Je dormais dans les champs parmi les pâquerettes
Me lavais dans le ruisseau
En écoutant les oiseaux
Je volais quelques fruits et c'était un festin
Le vin rouge était rare mais l'ivresse était là
Je ne mourais jamais ni de soif ni de faim
Et je ne faisais rien de mes dix doigts
Et puis de temps en temps je chantais à tue-tête
Quand ça plaisait aux gens je leur faisais la quête
Ça ne rapportait pas lourd
Mais c'était bien assez pour
Pour aller boire un verre avec tous les copains
Les amis de toujours de tous les continents
Tous les gitans tous les nomades musiciens
Et tous ceux qui vivaient de l'air du temps
Je me rappelle ce temps où j'étais un poète
J'étais adolescent ni ange ni trop bête
Ce temps-là est révolu
Je ne le reverrai plus
Et s'il m'arrive de croiser sur mon chemin
Un de ceux qui ressemblent à celui que je fus
Je lui fais un salut un signe de la main
C'est mon adolescence que je salue
Je lui fais un salut un signe de la main
Ou bien je fais semblant de ne l'avoir pas vu
Tu es toujours la même
(La prêtresse gitane) Francis Cabrel
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1981
"Carte postale"
Tu es toujours la même
Tu as toujours dans les yeux
Un peu de nos folies anciennes
Quelques braises d'un ancien feu
Et même si ce feu est mort
Quelque chose y brûle encore
Tu es toujours la même
À croire que le temps s'éternise
Tu es toujours mon plus beau poème
Celui que je ne veux pas qu'on lise
Et même si ces mots sont morts
Quelque chose y brûle encore
C'est peut-être
Que ma tête dort encore
Au milieu de tes bras
C'est sans doute
Que ma route passe
Juste à côté de toi
La prêtresse gitane l'avait dit
Rien n'est jamais fini
Elle voit mes rêves avec tes rêves autour
T'es la même toujours
La même toujours
Même les autres se souviennent
Cette vie qu'on vivait tout droit
Il suffit qu'ils en parlent à peine
J'ai des gouttes de pluie sur les bras
Cet orage est passé si fort
Que les éclairs brillent encore
Au fond des ruelles secrètes
Les pierres ont gardé nos murmures
Entre les mendiants qui regrettent
Et les chiens qui rasent les murs
Chaque fois qu'un mot s'évapore
Il en revient d'autres plus forts
C'est peut-être
Que ma tête dort encore
Au milieu de tes bras
C'est sans doute
Que ma route passe
Juste à côté de toi
La prêtresse gitane l'avait dit
Rien n'est jamais fini
Elle voit mes rêves avec tes rêves autour
T'es la même toujours
La même toujours
C'est peut-être
Que ma tête dort encore
Au milieu de tes bras
C'est sans doute
Que ma route passe
Juste à côté de toi
La prêtresse gitane l'avait dit
Rien n'est jamais fini
Elle voit mes rêves avec tes rêves autour
T'es la même toujours
La même toujours
La prêtresse gitane
Bohémienne aux
grands yeux noirs
Paroles: Charlys. Musique: Henry Himmel 1937
© 1937 - Editions Benjamin
1. J'étais blasé de cueillir en vain,
Des baisers profanes
Quand j'ai croisé sur le grand chemin
Ma belle gitane
J'ai voulu la suivre un jour
Dans sa caravane
Comme une tzigane
Eperdu d'amour
Je chante à mon tour
Bohémienne aux grands yeux noirs
Tes cheveux couleur du soir
Et l'éclat de ta peau brune
Sont plus beaux qu'un clair de lune
Bohémienne aux grands yeux noirs
J'ai vibré d'un tendre espoir
Je voudrais que tu sois mienne
Bohémienne.
2. Ne vois-tu pas que mon cur ardent
Est sous ton empire
Que sous tes pas j'implore et j'attends
Ton plus doux sourire
Les tarots de ton grand jeu
N'ont pu te le dire
Mais tu peux lire
Au fond de mes yeux
Ce plus tendre aveu
Le temps
d'aimer
chanté par Dalida
Paroles et Musique: M.F.Touraille, L.P.Sébatian 1985
© Polygram ~ Barclay ~ Orlando Production
Dimitri Sonya, Vienne de Dirda
Eglise barbare sur la Volga
Dans l'appartement pauvre et pas bien grand
Se pressent leurs amis, leurs parents
Babouchka d'Ukraine sous son châle de laine
A du mal à cacher sa peine
Les icônes, les bougies, vodka, zakousky
La mère y a passé la nuit
Trinque au bonheur
Bois, n'ai pas peur
Verse des pleurs
Ce ne sont que des larmes de bonheur
Eh ! le Tzigane joue pour eux le temps d'aimer
Le temps de vivre, de vivre à deux et pour l'éternité
Un fol espoir d'adolescence toujours aux portes de l'enfance
Pour croire encore au temps d'aimer
Le père du marié un ancien de Crimée
Est debout fier et médaillé
Un cousin de Kiev que le mariage blesse
Dit un poème avec tristesse
Trinque au bonheur
Allez bois n'ai pas peur
Verses des pleurs
Ce ne sont que des larmes de bonheur
Eh ! le Tzigane joue pour eux le temps d'aimer
Le temps de vivre, de vivre à deux et pour l'éternité
Un fol espoir d'adolescence toujours aux portes de l'enfance
Pour croire encore au temps d'aimer.
"Alors la mariée m'a jeté son bouquet
Et dans le parfum sucré des fleurs fanées
Moi aussi je me suis mise à croire
A croire encore au temps d'aimer"
Eh ! le Tzigane joue pour moi le temps d'aimer
Le temps de vivre, de vivre à deux et pour l'éternité
Un fol espoir d'adolescence toujours aux portes de l'enfance
Pour croire encore le temps d'aimer
DANS LA CHANSON FRANCAISE Le Gitan qui rit tout le temps. Gilbert BECAUD Le Tsigane. Boris VIAN Les Gens du Voyage. Vicente MONTO RAMIREZ Nicolas. Serge LAMA Anarka. Richard Cocciante Les Gitans. Les compagnons de la chanson Belle. Patrick Fiori Le Gitan et la fille. Edith Piaf Le Gitan. Daniel Guichard Gitan. Garou Gitan. Francis Cabrel L'idiot. Hervé Vilard Fille de feu. Julien Clerc Beau saxo. Léo Ferré Du Plaisir Chanson gitane. Annette Lajon Carmen. Daniel Lavoie Lis-moi dans la main Tsigane. Marie.José Gitane. Dalida Lucas et moi. Clarisse Lavanant La roulotte des Gitans. Rina Ketty Dis-moi lune d'argent. Mecano Mon pot' le Gitan. Yves Montand Nuits d'Espagne. Dalida Adolescence. Moustaki Ma première guitare. Sacha Distel Tu es toujours la même. Francis Cabrel Quand je vois passer depasser un bateau. Guy Bontempelli | |